Le blog de Vénus 11: 140 ans de bonheur
Ce soir, je pense à notre « Binoêl ». ma pensée a pris du recul ; vous en jugerez vous-mêmes !
Dimanche, lundi…j’étais encore sous le coup de mon émotion joyeuse, et fière de cette grande famille. Et cela m’habite encore, mais aujourd’hui, je suis plus pratique ! je pense au buffet, il était si bon ! si beau, que l’idée m’est venue que la prochaine fois, nous demanderons à chaque cuisinier, cuisinière, de mettre la recette sur le plat. Nous sommes en famille, échangeons nos recettes ! il y avait plein de salades, inconnues de moi et je n’en ai goûté que trois !, il paraît qu’il y avait une lotte (à l’américaine ?) succulente, et je ne l’ai pas vue ! les viandes, les desserts ; tant de gâteaux…
Décidément, mes pensées volent vers notre ancêtre commun Auguste Binot et sa femme, Cécile, dite Cillette ou encore Pervenche pour ses amies… ils se sont mariés en 1868. Et voilà ce que je retrouve, paru dans notre journal de « « La Binette Internationale » (n°6 de Septembre 1995) :
« …comme tu le dis, mon mariage est bien décidé, car les deux jours que monsieur Binot a passé près de nous ont prouvé que nous nous convenions(…) Il est certain, chère Bleuet, que j’ai du plaisir à parler de monsieur Auguste Binot, mais si je te fais son portrait, tu n’en seras peut-être pas charmée car je ne puis te dire que c’est un beau garçon, et cependant je ne veux pas t’en dire du mal puisque je n’en pense pas.(…) Le plus essentiel de tout, ce sont les qualités, inutile de te dire que je les lui trouve toutes. Il est d’une très bonne famille…a reçu une fort bonne éducation, et matérielle et spirituelle, il remplit très exactement ses devoirs, et même je crois qu’il m’en remontrerait ! il est employé au ministère des finances…il n’a pas de fortune, mais il est très intelligent… et encore « …aussi ne puis-je te dire s’il a une grande bouche ou une petite, je ne l’ai pas bien vue… »…il est très bon, très doux et me crois toutes sortes de qualités que j’ai besoin d’acquérir… il attend avec grande impatience le retour à Paris, pour voir la perle précieuse dont il se croit indigne, le pauvre ! »
Allez, je m’arrête là ! voyez de qui nous descendons ! et la « pièce rapportée » n’est-elle pas merveilleusement enrichissante ? que d’assauts d’humilité dans cette lettre ! 140 ans ont passé !! et ce fut un bon ménage.
Dimanche, lundi…j’étais encore sous le coup de mon émotion joyeuse, et fière de cette grande famille. Et cela m’habite encore, mais aujourd’hui, je suis plus pratique ! je pense au buffet, il était si bon ! si beau, que l’idée m’est venue que la prochaine fois, nous demanderons à chaque cuisinier, cuisinière, de mettre la recette sur le plat. Nous sommes en famille, échangeons nos recettes ! il y avait plein de salades, inconnues de moi et je n’en ai goûté que trois !, il paraît qu’il y avait une lotte (à l’américaine ?) succulente, et je ne l’ai pas vue ! les viandes, les desserts ; tant de gâteaux…
Décidément, mes pensées volent vers notre ancêtre commun Auguste Binot et sa femme, Cécile, dite Cillette ou encore Pervenche pour ses amies… ils se sont mariés en 1868. Et voilà ce que je retrouve, paru dans notre journal de « « La Binette Internationale » (n°6 de Septembre 1995) :
« …comme tu le dis, mon mariage est bien décidé, car les deux jours que monsieur Binot a passé près de nous ont prouvé que nous nous convenions(…) Il est certain, chère Bleuet, que j’ai du plaisir à parler de monsieur Auguste Binot, mais si je te fais son portrait, tu n’en seras peut-être pas charmée car je ne puis te dire que c’est un beau garçon, et cependant je ne veux pas t’en dire du mal puisque je n’en pense pas.(…) Le plus essentiel de tout, ce sont les qualités, inutile de te dire que je les lui trouve toutes. Il est d’une très bonne famille…a reçu une fort bonne éducation, et matérielle et spirituelle, il remplit très exactement ses devoirs, et même je crois qu’il m’en remontrerait ! il est employé au ministère des finances…il n’a pas de fortune, mais il est très intelligent… et encore « …aussi ne puis-je te dire s’il a une grande bouche ou une petite, je ne l’ai pas bien vue… »…il est très bon, très doux et me crois toutes sortes de qualités que j’ai besoin d’acquérir… il attend avec grande impatience le retour à Paris, pour voir la perle précieuse dont il se croit indigne, le pauvre ! »
Allez, je m’arrête là ! voyez de qui nous descendons ! et la « pièce rapportée » n’est-elle pas merveilleusement enrichissante ? que d’assauts d’humilité dans cette lettre ! 140 ans ont passé !! et ce fut un bon ménage.